Un Temps Pour Tout

Un Temps Pour Tout

Encore un mot sur le Pérou, Bolivie, et passage au Chili

Donc après l'escapade du Machu Picchu, retour à Cuzco. Sur le chemin du retour, Mauritz et moi discutons avec de charmantes bréziliennes. Mauritz croie que c'est dans la poche et leur propose de prendre une chambre pas chère à notre hotel, grossière erreur, alors qu'il fallait seulement les inviter à boire un verre (enfin à mon avis). Retour à l'hotel, encore trempés du chemin retour du Machu Picchu (economie du bus à 8$ US), et bredouilles. 2 jours durant Mauritz n'aura que 2 mots à la bouche : Pero, porque ?! (mais pourquoi) faisant allusion aux filles qui ont décliné son invitation. Le lendemain, petit tour dans Cuzco, ex capitale des Incas qui aurait compté plus de 800 milles hbts, c'est à dire plus que la plus grosse ville occidentale à l'époque colombienne. Apparement, à cette époque il y avait au moins 3 villes de plus de 1 millons d'habts en amériques...ça fait refléchir. Inutil de préciser que les indigènes n'avaient pas inventé la roue, mais se démerdaient très bien pour le drainage. Aujourd'hui encore, les péruviens utilisent les terrasses inkas et pré inkas fruit d'un travaille de titans. Ainsi on trouve aujourd'hui les mêmes cultures qu'à l'époque : le maïs à basse altitude, les patates à moyenne altitude et le blé plus haut.
Bref, une journée à Cuzco disais je, pour découvrir une ville super agréable, peu de trafic, des monuments en veux tu ? ben en voilà ! Voir les qq photos.
Départ le soir même direction Puno au bord du Lac Titicaca, arrivé 5h du mat, 5h30 on trouve un hotel pas chère. Pas grand chose à faire à Puno, à part le lac. On va donc voir le lac et on rencontre Genifer, une new zelandaise, ou plutôt c'est elle qui me rencontre. Pas de bol je suis une quiche en anglais, j'invite donc Mauritz à venir lui parler. Elle est actrice, elle ressemble à ce genre d'actrice bimbo de serie américaine, elle se comporte comme une star avec des sursauts d'exubérance dans la voix aux moments les plus inattendus. Elle a joué dans une serie super connue...en nvlle Zélande (donc on connait pas) et aussi dans le seigneur des anneaux, elfe figurante avec un arc, et elle va bientôt travailler en france. Elle va poser nue pour des peintres, dit-elle avec un sourir dirigé vers moi. Ça y est une nimpho ! Ça fait 10 min qu'elle parle et je l'imagine déjà se taper tous les peintres de france et de... Navar. Elle va à la Paz, après Puno. Nous aussi, du coup elle me demande mon adresse mail. Ce que je lui donne bien volontier.
Sur ce on quite Genifer et on prend un bus pour Copacabana, la frontière de Bolivie, toujours au bord du lac Titicaca. On arrive en fin d'après midi et Mauritz me demande à quelle altitude on est. Je lui dit tu te fou de ma gueule. ben non. Bah, on est toujours au bord du même lac. Dingue ! La fatigue peut-être, parce que bizarrement je me sens moi même fatigué, je dors mal avec des rêves répétitifs et fatigants (ou fatigants parce que répétitifs), l'altitude peut-être. Lendemain, visite de la Isla del Sol (qui mérite bien son nom : ça tape dur) en bateau pour la journée et pour pas cher. Très jolie, voir les photos.
Le soir on se ballade et on tombe sur une parade de carnaval, les gens sont bourrés et très bien déguisés. Le lendemain, après une nuit de rêves fatigants pour moi, c'est le tour des enfants (enfin...la parade, pas le tour d'être bourrés et pas non plus la nuit de rêves fatigants), la parade la plus dangereuse, on a interret à pas les croiser car ils arrosent tout ce qui bouge, et, effectivement tout le monde courent dans tous les sens, même les vieux, et nous aussi.
On prend notre bus à 13h, direction la Paz, avec franchissement en barge d'un  bras du lac. Arrivé  17h à La Paz. 2 millions d'hbts je crois, étalés entre 3 et 4 milles m d'altitude. C'est impressionant de loin, mais de près, c'est pas très joli, surpollué et très bruyant. Je ne pense pas m'éterniser ici (en fait je serai obligé d'y rester quelques jours). Mauritz veut aller à Cochabamba et moi à Uyuni. On va donc se séparrer. Le jour même Mauritz tombe malade, mal de cràne et fièvre. Pendant ce temps là je fais ma vie laissant le malade à l'hotel. Je reviens le soir, il n'avait pas bougé. Pendant la nuit, c'était mon tour d'être malade. Je me suis chopé une tourrista bien costaud, avec son lot de précipitations aux chiotes (il peut y avoir 2 sens à cette formule), de manque de PQ, de fièvre et courbatures. 3 jours au lit et dans les chiotes avec un autre malade dans la même chambre, dans un hotel qui ressemble à un hopital. Comme si c'était fait exprès. Au bout de 4 jours je me sentais près à partir, mais le Mauritz était toujours bien atteint. Un français de l'hotel me refile une poudre à renifler qu'un chamane bolivien lui a vendu pour soigner le mal de crâne. Je lui ai dit que c'était sympa, mais que le malade était un étudiant en médecine entousiaste et qu'il allait sûrement refuser, ce qu'il fit. Moi j'étais sur le départ, je lui ai donc dis de voir un medecin, ce qu'il a refusé aussi. Il m'a dit que je pouvais partir tranquil, ce que j'ai fais.
Direction Uyuni, village au bord du Salar d'Uyuni, partie le soir à 19h30, arrivé à 13h30, avec 4h de retard car la route principale était bloquée par un glissement de terrain. Voyage très cahoteux sans encombre et sans imodium svp, ce qui était plutôt courageux (ou débile) de ma part, car arrivé à l'hotel je me suis bien laché. J'ai voyagé avec à ma droite les chiotes, le chauffeur précisant que c'était seulement pour uriner et au cas où, c'ètait écrit sur la porte en plusieurs langues. Au bout de 2 heures au moins 40 personnes étaient passés dans la cabine (et je soupsonne qq personnes d'y être passées plusieurs fois), je faisais le portier pour ces dames qui n'avaient pas assez de force pour ouvrir la porte ou ces neuneus qui ne comprenaient pas comment ouvrir ou qui laissaient la porte ouverte. Bref, au bout de 2h, ça puait la merde et l'urine, pour mon plus grand profit.  Au premier arrêt le chauffeur fait son tour d'inspection et constate la solidité de la cause de l'odeur et répète en me regardant que c'est seulement pour uriner, comme si c'était moi le coupable, moi qui me retient depuis le début et qui était sûrement pas le plus avantagé. Bref, les chiotes donc, à ma droite, j'arrête là la description eu égard aux personnes qui me lisent et qui boivent mes paroles, et à gauche un nipon qui cause seulement l'anglais et le nipon, autant dire que j'ai eu plus de conversation avec la porte des WC. L'arrivé a donc
été un soulagement sur plusieurs plans, avec la trouvaille d'un hotel pas cher juste à côté de l'arrêt du bus.
Le jour même je me suis renseigné sur la solution pour passer au chili en passant par le salar. En fait, tous les jours des tours partent en 4x4 pour 3 jours jusqu'à la frontière, c'est pas cher et ça vaut le coup parait-il. Me sentant un peu faiblouillard des intestins, je décide de me lancer au dernier moment, quand ça ira mieux. Finalement, je suis parti que le surlendemain en pleine confiance. J'en ai profité pour acheter un billet retour pour la france pour le 8 avril. Eh oui, tout a une fin, et celle de mon voyage est venue, je suis fatigué de voyager, j'ai envie de me poser, d'avoir une femme à mes services et des enfants qui me cassent les oreilles...non je déconne pour les enfants. lol
Donc après avoir observé une journé de repos, acheté mon billet d'avion sur internet 56k partagé pour tout le village, pris une douche, coupé mes ongles et acheté le tour de 3 jours moins cher que tout le monde, je me pointe le matin suivant à l'agence à l'heure du rdv, 10h30 pétante. On partira à 12h30, bon timing ! après avoir fait 4 fois le tour du village soit parce que le chauffeur du 4x4 avait oublié qqchose, soit parce qu'on lui disait de revenir chercher un autre client. Eh oui, le 4x4 n'était pas plein et le téléphone du chauffeur n'arrêtait pas de sonner. A ce moment là je pensais qu'on allait jamais partir, qu'on avait vraiment le 4x4 le plus vieux et pourri et le chauffeur le moins sympa. Sur ces trois choses, une seule ne s'est pas vérifiée : on est finalement parti, à 7 personnes plus le chauffeur, avec les sac à dos, la bouteille de gaz, les bidons d'eau et d'essence sur la gallerie. D'ailleurs, ça puait un peu trop l'essence, limite du supportable. Je demande au chauffeur si c'était normal, il me dit que oui, mais au prochain arrêt il a quand mème resseré le bouchon sur un nouveau bout de plastique. La première journé est dédiée au salar, vraiment très joli mais sans explication de notre guide. Heureusement il y a James, un américain de Seatle savant parler l'espagnol qui nous lit son lonely planet. Bon j'enchaine sur les autres gens, il y avait un colombien, un croate malade de l'altitude, un australien photographe, un couple de français sympa qui allaient aussi au chili et moi. Au final, une bonne équipe, pas de cons, pas de routards parfumés, ce qui est rare. Bon je vais jamais en finir de ce texte. J'abrège. C'était vraiment bien, les paysages superbes, voir les photos, le deuxième jour, alors qu'on roulait sur une piste poussièreuse, on passe à côté d'un 4x4 qui fait le mème tour que nous, et là, planté sur le bord de la route, une bimbo qui nous fait des coucou avec sa main délicate. Et là je m'exclame : Genifer !
Au prochain arrêt, son 4x4 s'arrête près du notre. Je l'appelle, Genifer !? Elle m'avait pas du tout reconnu. Le temps d'échanger 2 mots et de filer le flambeau à James, je raconte l'histoire aux autres. Dans le lot il y avait un fan du seigneur des anneaux, le croate, ça l'a rendu fou, il l'a embrassé, demandé de les prendre en photo.
Le français veut avant de passer la frontière escalader le volcan Licancabur (5917 m) et cherche qqun pour l'accompagner, je lui dis que j'étais partant, mais il a fait froid la dernière nuit, j'ai chopé la crève, une bronchite, ça tombe mal pour l'ascenssion. Le troisième jour, on se fait déposer en plein désert presque au pieds du volcan. On monte jusqu'à 4600 m et on trouve des ruines, parfait pour le bivouac. La température peut descendre à -20, autant se protéger du vent le mieux possible. On passera une nuit bien abrités du vent, sans tente, à une température entre -5 et -10, au chaud dans nos duvet. Il a neigé un peu et nos duvets avaient une couche de givre le matin. Pas bon pour le duvet. Romain, ah oui, il s'appelle Romain, se lève et commence à s'agité, moi j'ai la gorge qui me fait mal, et le nez obstrué. J'ai suffoqué toute la nuit avec des frissons des bouffées de chaleur et des rèves répétitifs. Je lui dis que pour moi c'était cuit, 5900 m avec ce que j'ai c'est pas envisageable, surtout que j'avais pas mangé la journée d'avant et que je n'avait tjrs pas envie de manger. Il me laisse donc à ma grasse mat et part vers le sommet, seul, dans le froid du matin. Moi, bien au chaud j'attend que le soleil se lève. Ce qui faut savoir, c'est qu'il fait chaud dès que les rayons de soleil te percutent et qu'il gèle à l'ombre. (ça fait un peu Chronique de Ridik)
Il reviendra environ 4h30 plus tard, belle perf, avec le mal de crâne, normal, mais très content. Eh oui c'est quand même pas anodin 5900 m d'altitude. Pas le temps de causer (et moi pas l'envie) on voit les nuages approcher, on décampe en vitesse, on marchera 4h pour arriver au refuge, une marche interminable dans un désert à 4300m dont l'horizon ne change pas, c comme si on avançait pas. Bref, arrivé au refuge on chope un 4x4 pour nous emmener à la frontière, pas donné. A la frontière, il y a rien juste une case et on voit 2 petits bus. On se renseigne de la possibilité d'y monter, mais on tombe sur un chilien aux dents de cheval qui nous parle mal. Les bus sont privés, c pas lui le responssable, il attend un groupe et il veut rien savoir. C'est bien étrange de se faire agresser comme ça dans un désert. On n'insiste pas et on va voir le douanier un peu rustre, decidément. On fait temponner nos passport et on paye la taxe de 21 bolivianos non sans gueuler. Alors qu'on discutait tranquilles avec le douanier voilà que le chauffeur chilien entre et vient mettre sa graine puante dans la discution. Moi je me suis retenu, mais le gars Romain ne c'est pas privé pour lui dire ironiquement que par ici les gens étaient très sympatiques et il a fini par lui dire en francais que c'était vraiment un gros con, sur quoi le chauffeur est parti.
Finalement le groupe arrive, 3 beaux 4x4, on demande aux chauffeurs si on peut monter dans le bus, ils disent non, que tout est plein. Il y en a un qui me dit qu'il faut demander au responsable, en me le montrant. Il est grand et n'a pas l'air commode. On lui demande et il accepte d'emblé sans poser de question et avec le sourir. Il nous fait monter dans un bus avec les bagages, l'autre bus étant pour ses tourristes allemands. Alucinant quand même, 2 bus pour ce petit groupe. Bon d'accord les bagages étaient énormes.

Bref, on arrive à San Pedro de Atacama sans payer, à 2300 m d'altitude, sous un gros orage, retrouvant de l'oxygène en quantité et retrouvant l'apètit.

Le lendemain, on constate que le Licancabur est tout enneigé, on a eu de la chance. On apprend que c'est rare un orage comme celui ci, et d'autant plus à cette période. Pour info, le désert d'atacama est le plus aride du monde. Ben je crois qu'il ne l'est plus avec ce qu'il est tombé.++


17/03/2009
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le Pérou en 2 mots

Je suis sur le point de partir de Cuzco (Perou), j'ai été relativement vite ces derniers 15 jours et pas beaucoup de nouvelles sur le blog, normal il bug. Je reprend donc là où j'en étais. Après avoir vendu le moto et dit au revoir aux Lojanais, j'ai pris un bus direction Piura (Pérou). Changement radical de décor puisque c'est dans un désert que j'arrive après 8 h de route. La ville est moche et les taxis essayent d'arnaquer à chaque fois, internet aussi, bref l'ambiance change de ton, plus de grillage plus d'insécurité et plus de pauvreté. Mais les gens sont sympas, ce qui fait passer la pillule. Je décide donc de tracer, direction, Trujillo, avec organisation de bus un peu merdique et des horraires pas pratiques, prise des empreintes digitales pour entrer dans le bus et un bus qui ne s'arrête jamais. Trujillo, ville du désert pas franchement belle, un tour aux ruinas de Chan Chan et un Ceviche (poisson cuit au citron) au bord de mer sur les recommandations de Nat (une amie de Guadeloupe qui est de Trujillo) et je decide à nouveau de partir, direction Huaraz, aux pieds de la Cordillère blanche. Je fais connaissance avec Mauritz, un hollandais de hollande fort sympathique et qui aime bien négocier les prix, ce qu'il fait très bien. Arrivé le matin dans un paysage de montagne somptueux et un beau temps. 2 h plus tard, la pluie gâche tout et pour 2 jours d'affilé. C'est la saison des pluies et tout les choses belles à voire ne sont pas visibles en cette saison. Donc de nouveau un bus direction Lima. La capitale, moche parait-il et dangereuse. Eh bien pour moi ça été tout le contraire, un centre historique très joli et pas vraiment de sentiment d'insécurité dans cette zone. Je me suis balladé en toute tranquilité avec 1600 Dollars en liquide sur moi, le temps de les changer pour des traveler cheques. Un tour sur le bord de mer en velo prêté par l'hotel, très joli et hop, un nouveau bus pour Nazca, juste le temps de voir les lignes du haut d'un observatoire pas très haut. Bof, pas franchement hallucinant, les lignes parraissent régulièrement entrenues pour les tourristes. Le jour même, après une baignade dans la piscine d'un hotel cher, re bus pour Arequipa. Après 2 min, le bus s'arrête dans un parking à bus où tout le monde doit descendre. Je fais à Mauritz : "Pas cher et rapide ce bus". Voyant qu'on descendait pas le chauffeur vient nous voir et nous dit qu'il faut descendre, alors je lui demande combien de temps pour arriver à Arequipa, il me dit 10h, je fais "10h !", il me fait 7h. Mauritz fait: "C'est bien, on peut même négocier les heures de trajet ici. Arrivé à Arequipa, enfin une ville avec un peu de cachet...dans le centre, le pourtour est franchement pas beau. Le lendemain, direction les cañon de Colca, 7h de bus plutot cool, avec beaucoup de pluie et de la neige à 4700 m d'alt, Mauritz n'a pas digéré le repas du midi super pas cher et a passé la moitier du trajet la tête par la fenêtre pour arroser les fossés. Certain disent qu'il faut avoir de la chance pour voir les cañons en cette saison. De la chance c pas un problème, je peux me rattraper, et effectivement après une nuit très pluvieuse, le ciel c'est dégagé sur les cañon, ofrant une vue magnifique, mais pas si impressionnante que ça. La rëgion est très belle et mérite de s'y attarder et d'y randonner plusieurs jours, en saison sèche. On est resté 2 h quand même à regarder le paysage et les condors. Le jour même re bus pour Arequipa, le temps de voir un peu la ville, faire une lessive et zou, re bus pour Cuzco. Eh ben la vallée sacrée n'a rien a voir avec le reste du pérou, `tout est joli, les village, Cuzco même, les paysages, les gens super gentils. On s'est payé un tour avec Mauritz sur un jour pour visiter les ruinas inkas en bus. Très impressionnants. Je dois dire que je me suis taté pour faire cette région très tourristique et un peu chere, mais au final je ne regrette pas du tout. Le lendemain, départ pour Machu Picchu par la voie la plus économique, c a dire par le bus, mini bus, taxi collectif et enfin le train local. En période pluvieuse, c un peu l'aventure, je raconterai ça un peu plus tard. Ca y est on est un peu plus tard donc je raconte : Départ 16h de Cuzco, arrivé 23h à santa Maria par une route tortueuse mais goudronnée, certaines personnes vomissent. Je suis à côté d'un gamin qui ramène du pain pour sa famille, il a au moins une dixaine de gros pains qui embaument et qui ne lui laisse pas beaucoup de place pour lui. Après un brin de causette il finira pas s'endormir sur moi. On arrive à Santa Maria, village-rue de 40 maisons où un gars nous attend pour proposer une chambre, ce qu'on accepte. Un autre nous propose de partir le lendmain à 4h du mat pour santa Teresa en mini bus, ce qu'on accepte. C'est la bonne horraire pour choper le train à Santa Teresa. Pas envie de dormir ni pour moi ni pour Mauritz et surtout on a pas mangé depuis le midi. Par chance l'hotel fait aussi tienda (epicerie), on s'enfile donc 2 bières en discutant et on se couche à 1h du mat. 4h branle bas de comba, le mini bus est là, il pleut des cordes et j'ai envie de dormir. 1/2h pour attendre les autres routards qui prennent le temps de se parfumer pour m'emmerder et c'est parti, à 19 personnes dans un 9 places (et encore, taille périuvienne et bien tassé). 40 min de route et le chauffeur fait demi tour en 5 fois sur un chemin escarpé au bord d'un précipice (en éclairant avec son télephone portable) à cause d'un éboulement. Il demande : Soit on attend le tracto pelle soit on passe par la route large mais plus longue. Large qui disait, ben on passe pas à 2 voitures dans ce chemin. Bref après 3 h de chemin très escarpé et très cahotique, horriblement cahotique pour ma tête et mon estomac rempli de bière, le chauffeur stoppe de nouveau. On ne peut pas passer il y à un éboulement. Mais Santa Teresa est à 5 min à pied. Seul problême, il faut passer l'éboulement qui est plus un glissement, donc beaucoup de boue et des parties qui glissent encore. 2 Gars mettent des caillous dans le ruisseau pour pouvoir passer sans se salir et passent le glissement ainsi que moi même. Ensuite viennent les routards qui mettent  une plombe à passer. Je leur ai mis un gros bloc dans la rivière pour les rassurer. Et juste à côté, une petite grand Mère locale chargée d'un gros fagot et nu pied traverse la rivière en 2 secondes sous les regards ebahis des routards chargés de leur sac à dos techniques dernière géneration et puant le parfum. 1/2h de marche finalement pour arriver à Santa Teresa. Il faut pas perdre de temps, le train est à 8h30. On achète notre billet, mais aucune voiture, aucun taxi collectif, c la merde. On fait tout le village et enfin on trouve. 25 min à toute berzing, passant des ponts en planche au dessus d'une rivière torrentielle. Le tps de payer le taxi et c'est le sprint pour choper le train qui n'attend pas et effectivement c'était juste. 30 min de train très reposant pour arriver à terme. Un jour et demi pour arriver à Agua Caliente, village au pied du Machu Picchu. Le lendemain, un jour exceptionnel, il a fait très beau, une journée pour visiter le site et monter au huaina picchu, montagne qui surplombe le site du machu picchu. Superbe, grandiose, il faut vraiment le faire, je suis resté scotché.

Retour à Cuzco par le train super cher, pas envie de refaire l'autre route par le temps qui recommence à être pluvieux.

Le lendemain journée tranquille pour visiter Cuzco, qui est très agréable etsurprennante de vestiges inkas.

Voilà, vous me pardonnerez ce résumé rapide.

Prochaine étape, le lac titicaca et la bolivie.


26/02/2009
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Loja : vente de la moto

Je suis donc arrivé à Loja la queue entre les pattes, l'appareil photo qui pue l'essence et les porte-sacoches cassés. Le soir même je suis allé au viejo minero (un bar) pour retrouver la fine équipe. Je leur expliqué toute l'affaire. Norman, le barman, convaincu que c'est parce que je suis un étranger et que je ne comprend pas tout que j'ai du mal immatriculer la moto, il me donne rdv le lendemein matin pour aller voir la police. Rien à faire, la même réponse. Il decide d'aller dans le centre pour un ami avocat. Sur le chemin il rencontre un ami du viejo minero. A son tour il est persuadé qu'on faire qqchose auprès de la police. Rien nada, il a pourtant vu différentes personnes et appelé des relations jusqu'à la frontière du Pèrou. Mais rien à faire, la voie est bouché. plus qu'une seule solution, vendre la moto. Finalement, en 3 jours j'arrive à vendre la moto à un bon prix, ainsi que mes saocches et mon équipement. Ouf ! n'en parlons plus.
Entre temps c'était mon anniv le 4. J'ai fait des pizzas pour les remercier. C'était la première fois que j'en faisait, ben c'est carrément meilleur qu'au resto. Entre temps j'ai aussi payé mon coup au personnes que je connaissais. Norman à sorti une bote en verre, de plus de 2 L de bière, à faire tourner et à boire dans le bon sens. Ensuite, chaque fois que mon verre se terminait, Norman se démerdait pour le remplir. Il a même sorti sont meilleur rhum vieux. Willy s'est mis à la guitare et on a fini la soirée le bar fermé à chanter des chansons très connues d'amérique du sud jusqu'à 5h du mat. Bonne ambiance et un anniv dignement fêté. Merci les gars !
Le temps de finir les papiers de vente devant chez un notaire et de se remettre de cette soirée et je pars dimanche vers Piura (Pérou).

20/02/2009
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Je ne peux pas passer la frontière avec la moto

Bon alors où j'en étais. Ah oui j'ai acheté une moto et je me rendais à  Baños pour passer Noel et le premier de l'an avec Olivier et Emi. Le plus simple est que je fasse un copié collé des différents mail que j'ai ecris pendant cette longue période.

Mail du 23/12

J'ai passé une journée de fou aujourd'hui, j'ai courru du matin jusqu'au soir pour immatriculer la moto et surtout pour pouvoir l'assurer. finalement j'ai pas eu le temps et pourtant j'estime m'etre bien démerdé, heureusement que je parle un peu l'espagnol maintenant. Franchement on dit qu'en france c'est merdique l'administration, ben c'est pire en Guadeloupe et 10 fois pire en Equateur. Mais les gens sont gentils. Ce qui fait que je suis resté gentil, bon d'accord, surtout parce que je ne suis pas chez moi. c'est une bonne leçon de savoir vivre.
Demain je me l`ve de bonheur et j'achette l'assurance, des tendeurs et p-ê des gants, et zou, direction Baños.

Mail du 24/12

je suis bien arrivé à Baños après 9 h de route. Je suis parti à 10h du matin et je suis arrivé à 19h. On m'avais dit qu'il y en avait pour 5h à 5h30 pour 300km.

eh ben il y a 400km, de montagne SVP. Je msuis arrêté 1/2 heure pour manger et toutes les heures ou heure et demi pour faire refroidir le moteur. Consigne de rodage. Je n'ai pas pu aller vite non plus, consigne de rodage. Au 3/4 du parcourt je me suis arrêté pour faire le plein à une station. Au moment de repartir, le pompiste un peu neuneu, avait laissé le tuyau de la pompe trainer, le tuyau s'est pris dans la pedale de frein, ça m'a déséquilibré et la moto est tombée. Résultat, le clignotant arrière et le phare avant est peté. Je l'ai fusillé du regard (le pompiste) et je lui demandé du scotch pour réparer au moins le phare avant. Le neuneu m'a dit que non et je le soupsonne de ne pas avoir compris que c'était sa faute si j'étai tombé. Bref je suis reparti très vite, conscient que j'avais encore pas mal de route et que le soleil descendait très vite. J'ai conduit une heure dans la nuit, sans pouvoir mettre mes code ou plein phare, seulement la veilleuse, avec le soucis ici de repérer les trous pour les éviter. Je suis arrivé completement crevé.

Finalement le plus dur dans cette affaire a été le froid. Je suis très mal équipé, et à plus de 4000 m d'altitude il fait froid. Je me suis pris une bonne douche en prime, trempé jusqu'au slipe plus le vent, plus une température qui descend vite en fin de journée : j'étais gelé !! ...et soulagé d'arriver !!

Et finalement très content de moi, avec le recul, je me suis plutôt bien démerdé car les panneaux sont souvent illisibles et parfois inexistants.

 

Mail du 27/12

Moi je me suis bien amusè aussi, on a passé une bonne soirée, bien arrosé et on a bien mangé. C'était dure le lendemain, mais on a remis ca le lendemain, plus gentillement. On s'est baigné à 4h30 du matin dans les bains de la ville (c'est des bains chauds qui font la réputation de la ville). Voili voilà, lundi je porte la moto à un ferronier pour modifier le porte bagage pour y mettre un bidon d'essence, de l'eau, de la bouf, caisse à outil...

Mail du 29/12

Ce matin, je suis allé porter la moto chez le ferrailleur, malgré la pluie, pour la modif du porte-bagage mais il n'était pas là.

Olivier et Ema sont malades depuis 3 jours, décidément ils ont pas de chance.

 

Mail du 06/01

Je suis arrivé à Cuenca hier. J'ai fait le trajet en 2 fois ce coup-ci et heureusement, car hier j'ai conduit 3 heures en plein brouillard qui trempe et vent. Bien fatigant. Ce matin, je me rend au service de matriculation. Le service est temporairement fermé, car il change les condition d'immatriculation. Il rouvera p-ê dans une semaine, avec de nouveaux papiers à fournir. Je suis patient, mais là c du foutage de gueule. Je suis donc particulierement de mauvaise humeur. Pays de merde ! Je ne sais pas ce que je vais faire d'ici là, je n'ai qu'une envie me diriger vers le pérou, et je suis coincé.

Mail du 10/01

De retour donc à Cuenca pour finir d'immatriculer la moto. Surprise, le sevice change et est fermé jusqu'à lundi. Une semaine à attendre. A priori je n'aurai pas d'immatriculation avant mars, et je suis pressé de passer au Perou. Je vais voir comment faire lundi. Entre temps je me suis acheté une combi de pluie et des sacoches latérales. Il a fallut être tenace pour trouver ça et faire une bricole sur le porte bagage. J'ai des km dans les jambes pour pas grand chose. Maintenant je galère pour trouver un elastique, du mème genre que ceux que tu as pour attacher la grand voile. Ben après une matiné, j'ai pas trouvé. Je vais aller dans une nurserie, je trouverai bien un elastique blanc. Voilà, j'en écrirai plus long sur le blog, et j'essaierai de dire des choses qui m'ont plut ainsi que des annecdotes.

Mail du 12/01

Aujourd'hui je suis retourné au service de matriculation, ils me disent de revenir lundi. Donc j'en ai ma claque d'attendre ici, et je compte bouger.
Voilà, Bisou !

Mail du 14/01

Je suis arrivé à Vilcabamba hier après 7h30 de route. A part les travaux et la route defoncé par endroit (j'ai faillit me vautrer dans une belle flaque de boue), c'est une route super agréable avec des jolis points de vue. Je n'ai pas encore trouvé d'hotel avec cuisine, je suis à 2 km du village, dans le izhcayluna. Sinon, je n'ai toujours pas ma plaque d'immatriculation, ils m'ont dit de revenir lundi. La j'ai pêté un cable et j'ai geulé, j'ai vu un supérieur qui m'a dit que de toute façon le systèmeinformatique n'était pas acessible et patati et patata. Donc j'ai décidé de bouger à Vilcabamba, et d'aller à Loja lundi pour voir si il y a moyend'avoir une plaque. Voilà, sinon il fait beau ici et mes sacoches sont royales, c'est déjà ça.

Mail du 18/01

ok, ca fait 3 jours qui pleut, vilcabamba est un peu trop humide pour moi aussi. J'ai change d'hotel, je suis a las ruinas de quinada, il y a que des fous, gentils mais fous. Entre 2 hipy quincagenaires qui fument de la ganja toute la journee et qui snifent du tabac liquide, 2 chicos de lille jeunes et cons, un americain tres porte sur le sex et une masseuse de 40 ans qui veut se faire des jeunes. Un peu bizarre l'ambiance. Plus que deux jours a attendre et je vais sur loja en croisant les doigts.

Mail du 24/01

je suis en attente d'une réponse du consulat concernant l'immatriculation. Sinon, rien de vraiment nouveau, je commence à me faire un peu chier à cause de leur putain d'administration.
J'ai ajouté quelques photos sur le blog. Je sais pas pourquoi, mais pendant au moins une semaine je pouvais rien faire sur le blog. Je mettrai aussi du texte.

Mail du 27/01

Je vais passer au Pérou…enfin, si je peux car je ne suis toujours pas immatriculé et le service d'immatriculation sera opérationnel qu'à partir de mi février, ou peut-être pas, rien est sûr. Après avoir contacté Consulat et Amabassade hier, d'avoir fait chier la police en ne voulant pas céder et réclamant au moins un papier temporaire, j'ai décidé de me rendre à la frontière et tenter de passer.

Voilà, je pars demain matin, première étape Zumba encore en Equateur, proche de la frontiere. Après je sais pas vu que c'est que des petits villages et des petites routes ou chemins.
Aujourd'hui, j'en ai profité pour faire la vidange, retendre et graisser le chaine, acheter un petit bidon.
Loja c'est pas du tout touristique et c'est du coup plus plaisant. Les rencontres sont plus sincères.

Mail du 31/01

Ben ouai, j'ai pas pu passer. hier parti de Loja à 10 h arrivé à 19h30 à Zumba, 200 km, 1h30 dans la nuit, 1 h à attendre qu'on dégage la route obstruée par un glissement de terrain et 7h30 de chemin constitué de caillasses, de boue, de trous, de rivière à franchir (sans pont) et de la pluie prèsque toute la durée du voyage. Puis aujourd'hui, 2h30 allé jusqu'au poste frontière, pour me voir refouler. Motif, il me manque la matriculation. Je leur ai dit que ce n'était pas de ma faute, ils n'ont pas nié.
Ce qui fait que si je veux continuer en moto, je vais devoir attendre jusqu'à mars. Sinon je ravale ma fierté, je conclue sur un echec et je la vend en perdant de l'argent. j'ai 2 jours pour prendre une décision, je suis téméraire mais là...
Donc 2h30 retour à Zumba, biensûr sur une route, que dis je, un chemin, plutôt très merdique, sur une monté j'ai trop patiné dans la boue et la caillasse, et la moto, avec moi dessus, s'est couchée et a descendu de 5 m en essayant de la relever. Bref, le porte bagage arrière en a pris un coup. Autre chose aujourd'hui, j'ai rempli mon bidon d'essence, mais p-ê avec les vibrations, il s'est ouvert en cours de route. Du coup la sacoche s'est plus ou moins remplie d'essence. J'ai rincé avec de l'eau, mais ça pue toujours. Mon etui d'appareil photo aussi. Il baignait dans le fond et il a prouvé qu'il était étanche. Ouf !
Voilà, je dors une autre nuit à Zumba très en colère contre l'administration et sur (ce que je n'aime pas dire) mon manque de chance.

Point positif, Le coin est paumé, et le paysage très sympas.

Mail du 01/02

Oui il faut que j'ecrive un truc sur le blog. il a bugue, je ne pouvais rien ecrire. Mais maintenant il ne bug plus il faut juste que je m'y mette. Alors les nouvelles : Je suis coince avec ma moto en Equateur. Depuis le 1er janvier il n'est plus possible d'immatriculer un vehicule neuf et je ne peux pas passer le frontiere sans immatriculation. J'ai essaye pas plus tard qu'hier de passer la frontiere en forcant un peu. Ben, nada, ils veulent pas. Du coup 500 km tres durs, chemin avec de la boue des trous, des rivieres avec passages a gue, je me suis cass'e la geule une fois, 3 jours de voyage, les portes sacoches en ferraille n'ont pas tenu, de la pluie, la moto toute degueu. Bref, que du plaisir, mais pour rien. Si je veux continuer avec la moto, il faut que j'attende jusqu'a mars. Enfin, rien est s^ur. voila, j'ai le w-e pour reflechir, soit je revend la moto soit j'attend. Je crois que je ne vais pas pouvoir attendre.

Voila pourquoi aussi je ne donne pas beaucoup de nouvelles en ce moment, ca me fait chier d'ecrire sur le fait que je me suis bien fait piner par l'incompetance de la police, car cl'immatriculation estde leur ressort. En fait ils changent juste de logiciel.

 

Mail du 01/02 bis

Je me suis arrete hier a vilcabamba avec pas mal de courbature et les porte sacoches n'ont pas tenu. Decidement ! Mais la joie d'une douche chaude enfin.

Aujourd'hui je lave mes fringues et la moto.

Demain, retour a loja avec c decide la vente de la moto, si la police me dit toujours la meme chose !

 

Voilà donc tout ce qui s'est passé, enfin Presque, je ne vais pas passer mes journées sur internet non plus. C'est donc un voyage super palpitant.

 

Aujourd`hui, je suis de nouveau à Loja, je compte y vendre la moto jèspère le plus vite possible. La stagnation m'énerve.

Je met aussi des photos.

Voilà, finalement j'ai décidé de continuer le voyage en patin à roulette, non je déconne.

Ps : faites pas attention à l'ortaugraffe ! merci


02/02/2009
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Changement 2 (le retour)

Finalement, après essai, les véhicules ne s'arrêtent guère. Ras le bol de marcher à côté des voitures, je reviens à l'idée de la moto.
Il faut que je me procure un permis international. Soit ! Je peux peut-être me le faire envoyer de France.
Le concessionnaire Honda me dit qu'il n'y a pas de probleme de faire immatriculer la moto avec un passeport. Confirmation de la police chargée de donner les immatriculations, aucun problème non plus pour aller au Pérou. Y a plus qu'a trouver le moyen de payer la moto et si possible sans mes travelers que je garde précieusement en cas de pépin...
Ben au finale, vu que la banque populaire est hors délais (si jamais elle me répond un jour, fégnasse !!) pour une question de virement internationnal, j'ai payé la moto avec les travelers. Comme ça je n'ai plus de parachute en cas de...chute bien entendu. C'est mieux comme ça, on a toujours trop d'assurance dans la vie. Et donc ça y'est, je l'ai ma moto, ça été un peu dur avec le concessionnaire qui m'a pris un peu pour un con, du coup j'ai changé, mais ça y'est je l'ai ma petite moto. A moi la liberté !! C'est une yamaha YB 125 E noire. Cherchez pas, elle existe pas en France. Celle qui s'en rapproche le plus est peut-être la YBR 125 qui est mieux que la mienne, mais la mienne à un porte bagage assez grand tout en féraille. Le top pour acrocher mon sac à dos. Voilà, aujourd'hui j'ai fais un petit tour dans la ville et tout c'est bien passé, heureusement je n'ai pas d'assurance. Je l'aurai quand j'aurai mon immatriculation, qui sont toutes les deux obligatoires mais j'ai un délais d'un mois pour faire tout ça. Mardi je prend la route pour Baños (300 km vers le nord), premier teste grandeur andine, pour retrouver Olivier et Emi, des rencontres de Colombie, et passer la navidad (Noël) ensemble. Ils aiment bien la bonne bouf et le bon vin, normalement on devrait se faire un bon repas et une bonne soirée. Il est temps que je quite Cuenca, c'est un peu glauque.

Voilà, joyeux Noël tout' moun.


21/12/2008
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